Une publication sur les « Pratiques agricoles et nitrates dans les milieux aquatiques » (France) est disponible sur la Toile. Elle est diffusée par Eaufrance, le service public d’information sur l’eau.

Diverses formes d’azote se retrouvent dans les milieux aquatiques suite aux différentes pollutions : azote organique, azote ammoniacal, nitrites et nitrates. Les nitrates apparaissent dans les écosystèmes par déversements directs ou par transformation des autres composés.

L’emploi d’engrais azotés en agriculture, bien pourvus en nitrates, est souvent nécessaire pour assurer aux cultures un bon rendement. Par contre, l’excédent de nitrates, non utilisé par les végétaux, est lessivé des sols par les pluies et acheminé vers les eaux superficielles et souterraines. L’élevage contribue aussi aux apports de composés azotés dans l’eau.

En introduction du document, on signale que l’intensification de l’agriculture opérée à partir des années 1960, avec notamment l’utilisation d’engrais, mais aussi la spécialisation des exploitations et des régions (concentration de l’élevage, réduction de la diversité des cultures, diminution des prairies permanentes), se traduit par une rupture de l’équilibre entre l’environnement aquatique et l’agriculture, et particulièrement par une dégradation de la qualité de l’eau par les nitrates.

Dans cette même introduction, on rajoute qu’en réponse à cette pollution, l’Union Européenne adopte en 1991 la directive « nitrates » : celle-ci impose notamment la désignation de zones dites « vulnérables » à la pollution par les nitrates, où les agriculteurs doivent appliquer des programmes d’actions spécifiques.

La publication se divise suivant les thèmes suivants :

-Nitrates : origines et impacts

-Une réglementation pour limiter la pollution par les nitrates d’origine agricole

-Des nitrates dans les eaux de surface

-Des nitrates dans les eaux souterraines

-Des productions d’azote par l’élevage

-Des épandages d’azote pour les cultures

-Un bilan azoté qui diminue

-Des exemples de changement de pratiques agricoles

-Des perspectives

Bien illustrée (photos, cartes, graphiques,…), la publication de 16 pages, égayée de plusieurs insertions, nous permet de bien comprendre la problématique et les solutions qui s’offrent au monde agricole.

A la fin du document, il est mentionné que les informations présentées ici de manière synthétique ont bénéficié d’une méthodologie partagée entre l’ONEMA, l’OIEau, le MEDDE et le MAAF, ainsi que les membres du Groupe national de Valorisation de l’Information (GVI) composé des agences et offices de l’eau, de la direction de l’eau et de la biodiversité du ministère chargé de l’environnement et des DREAL de bassin, du SOeS et d’organismes de recherche, tels que le BRGM, l’Ifremer ou l’Ineris.

Eaufrance est un service public d’information sur l’eau et les milieux aquatiques. Il a pour but de faciliter l’accès à l’information publique dans le domaine de l’eau en France. Il diffuse les produits issus du partenariat des acteurs du Système d’Information sur l’Eau (SIE), qui regroupe des établissements publics, des services de l’Etat, des collectivités, des associations, des entreprises. Le SIE est un dispositif créé par l’Etat pour le partage et la mise à disposition des données sur l’eau du secteur public.

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