Responsable de 42 000 décès prématurés par an en France, la pollution atmosphérique représente un enjeu sanitaire et environnemental incontournable. C'est le dossier qu'a choisi de traiter ce mois-ci, le 69èmenuméro de ADEME&Vous.
Les particules fines en suspension dans l'atmosphère pénètrent profondément dans l'appareil respiratoire et peuvent passer dans le sang. Les PM10 et PM2,5 (PM pour "particulate matter " en anglais) correspondent aux particules dont le diamètre est inférieur respectivement à 10%u03BCm et 2,5%u03BCm.
Les particules fines observées dans les zones urbaines en France sont en grande partie issues des activités humaines comme le transport, l'industrie, le chauffage au bois individuel, le brûlage à l'air libre des déchets verts, l'agriculture...
Dans neuf grandes villes françaises, l'espérance de vie pourrait augmenter de 3,6 à 7,5 mois selon la ville si les concentrations moyennes annuelles de PM2,5 respectaient la valeur guide de l'OMS (10%u03BCg/m3). Le bénéfice économique associé est estimé à près de 5 milliards d'euros par an.