Le 8 novembre prochain, au centre de conférences Lucien Barrière d'Enghien-les-Bains, se tiendra la 9ème édition du congrès "Les respirations". L'occasion de se pencher de près sur le thème peu traité de la qualité de l'air intérieur.
L'attention est monopolisée la problématique de la qualité de l'air extérieur. S'il est bien entendu nécessaire de tout mettre en oeuvre pour dépolluer les espaces ouverts, les lieux confinés sont eux-aussi victimes d'une altération importante de la qualité de leur air. Selon Thomas Kerting, à l'origine du congrès "Les respirations", l'air intérieur serait même 10 à 20 fois plus pollué que l'air extérieur. De quoi s'inquiéter, quand on sait qu'on passe 80% de notre temps dans des espaces clos ou semi-clos.
D'autres chiffres viennent confirmer l'urgence qu'il y a à prendre au sérieux le sujet. 2 personnes sur 3 nées pendant ou après les années 80 sont cliniquement allergiques. Le nombre de personnes allergiques a fait un bond de 50% entre 1980 et 2000. En France, 6% des filles et 10% des garçons sont sujets à l'asthme, première cause d'absentéisme scolaire... Des pourcentages à mettre en corrélation avec une augmentation des quantités de CO2 relevées dans les salles de classe ces dernières années.
On l'aura compris, il faut alerter les pouvoirs publics sur cette problématique et, surtout, les aiguiller sur la marche à suivre. C'est ce double objectif que se propose de remplir "Les Respirations", en articulant sa réflexion autour de quatre grands axes :
§ Air et Energie : quelle équation pour un bâtiment durable ?
§ Air et Etablissements Recevant du Public : pourquoi et comment surveiller l'invisible ?
§ Air et Emploi : une filière industrielle, un nouvel enseignement, une compétitivité recouvrée ?
§ Air et Eco-mobilité/communication/TIC : quel citoyen dans quelle ville durable avec quelle information environnementale ?
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