Organisée chaque année le 22 mai partout dans le monde, la journée internationale de la biodiversité a pour thème cette année la biodiversité insulaire. Cela coïncide avec la décision de l’Assemblée Générale des Nations Unies de désigner l’année 2014 comme étant l’Année internationale des petits États insulaires en développement.
Avec de nombreuses îles sur son territoire (plus de 1 300 en métropole, sans compter les îles de la France d’Outre-mer) la France est directement concernée par la protection de la biodiversité insulaire.
Les 100 000 îles que l’on compte sur Terre sont des réservoirs de diversité biologique très riches. Écologiquement fragiles et économiquement vulnérables, les îles abritent certaines des formes de vie et certains des écosystèmes les plus exclusifs de la planète.
L’importance de ces écosystèmes devient encore plus grande si l’on sait que plus de 600 millions d’habitants dépendent de ces services écosystémiques pour l’alimentation, l’eau, le logement et d’autres ressources naturelles nécessaires à leur vie quotidienne.
Les écosystèmes insulaires sont pour beaucoup déséquilibrés, et certaines espèces menacées d’extinction, avec des effets négatifs évidents sur les êtres humains. Les principales causes d’extinction des espèces insulaires sont la destruction de leur habitat, les espèces exotiques envahissantes, le développement du tourisme, le changement climatique, les catastrophes naturelles, la surexploitation, la pollution et les déchets.
De part sa situation géographique, une île est bien souvent un territoire accueillant des espèces endémiques, c’est à dire propres à un territoire délimité. Ce qui en fait un territoire à écosystème unique et fragile. La connaissance de la biodiversité insulaire et sa protection est donc un enjeu majeur pour les générations futures.
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