Colloque de clôture du programme ANR-DEMOENV
Sous le patronage de Jean-Pierre CHANTEGUET, président de la commission du développement durable à l’Assemblée Nationale.
Inscription requise avant le 5 Décembre :
philosophie.epistemologie@gmail.com
Jeudi 11 décembre 2014, « Transition, tournant ou mutation? »,
9h-19h - Sorbonne - Amphithéâtre Durkheim, 1 rue Victor Cousin, 75005 Paris
1. La démocratie au pied du mur : état des lieux.
2. Légitimité démocratique et décisions.
3. Les choix possibles.
Vendredi 12 décembre 2014, « Discussion avec les politiques »
9h-18h - Palais Bourbon - Salle Colbert, 126 rue de l’Université, 75006 Paris
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Présentation
Les sociétés démocratiques, la démocratie française en particulier, sont confrontées à des enjeux environnementaux décisifs : changement climatique, dégradation de la biodiversité, pollution, raréfaction des ressources naturelles, etc. La prise en charge de ces enjeux ne saurait s’opérer simplement par des mesures ponctuelles ou locales. Les problèmes à résoudre sont beaucoup plus considérables : ils exigent que soit repensée la temporalité de l’action politique confrontée à une urgence qui se manifeste déjà comme telle et qui ne cessera de s’accroître dans les prochaines années.
Cette urgence concerne tant les modes de production, d’échange et de consommation que l’habitat, les transports, l’agriculture, l’industrie et même les modes de vie. Dans ce contexte, la question de la transition écologique occupe une place tout à fait centrale : est-il possible d’opérer un tournant tel que les sociétés humaines aient un impact non destructeur sur la vie terrestre tout en maintenant et même en développant leurs activités ? Le cours actuel des choses ne concerne pas seulement les rapports à la nature mais aussi la question des inégalités qui s’accroissent avec l’extension de la concurrence et de l’appropriation sur le milieu planétaire (terres, océans, atmosphère, etc.).
Ce tournant engage donc également la question de la réduction des inégalités (entre les sociétés et à l’intérieur de celles-ci). Cette problématique majeure exige une réflexion à laquelle doivent participer l’ensemble des acteurs du monde scientifique (sciences de la Terre aussi bien que les sciences humaines et sociales, les sciences politiques, le droit, etc.) et les acteurs politiques. Le domaine du savoir et celui de l’action ne sauraient être séparés et rester relativement isolés l’un de l’autre.
Cette collaboration du savoir et du pouvoir apparaît décisive sur la question de la transition énergétique.
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