Le Crédit Mutuel organise depuis 2009 le Prix de la recherche coopérative, en partenariat avec la Recma – Revue internationale de l’économie sociale.
Son objectif est de stimuler la recherche en économie sociale et de récompenser les travaux universitaires de niveau Master portant sur les entreprises coopératives, leur gouvernance, leur histoire, leur développement comme leur contribution aux enjeux économiques, sociaux et sociétaux.
Proposé aux étudiants et aux chercheurs, il ouvre sur un champ très large, et se place à l’articulation de la réflexion théorique et des études de terrain. « Ce Prix 2015 est marqué par la diversité des thématiques et par la diversité géographique, avec des travaux en provenance de toute la France, mais aussi du Canada et du Cameroun », a par ailleurs souligné le Président de la Fondation du Crédit Mutuel, Etienne Pflimlin, qui a remis les Prix le 23 janvier dernier à la Confédération nationale du Crédit Mutuel. Etienne Pflimlin a par ailleurs salué la contribution de ces travaux dans le cadre général de la mise en place de l’enseignement coopératif « à une période où le régulateur bancaire prend des mesures qui ne sont pas favorables à ce modèle de développement économique ». Il a encouragé les étudiants à poursuivre leurs travaux de recherche et à se faire les porte-voix de la cause coopérative.
Le jury du Prix, composé de professeurs d’universités et de grandes écoles, de représentants du Crédit Mutuel, de la RECMA et du mouvement coopératif, a récompensé trois étudiants - sous forme d’une dotation de 1500 € à 2000 € - dont les travaux montrent comment les principes qui guident les coopératives et les réalités de terrain peuvent rejoindre les attentes des citoyens.
Dans un contexte social, économique et écologique incertain, les entreprises coopératives font plus que jamais valoir leurs atouts : propriété collective et gouvernance participative selon le principe « une personne = une voix », solidarité et responsabilité envers la communauté, ancrage dans les territoires et l’économie réelle, stabilité économique. Ce mode de fonctionnement commence à être réellement entendu : le gouvernement et le Parlement français ont adopté en juillet 2014 la loi relative à l’économie sociale dont le titre 3 est consacré aux coopératives. Le 2e Sommet de Québec à l’automne a su mettre en valeur auprès de nombreux pays et représentants de gouvernement l’immense richesse et diversité des solutions coopératives.
Lauréat du 1er prix :
Sylvain Celle pour son mémoire d'histoire : "L’esprit coopératif dans l’entre-deux-guerres. Les registres de justification du mouvement coopératif dans les transformations idéologiques du capitalisme français (1919-1939)."
Lauréat du 2e prix :
Sophie Laughrea pour son mémoire : "Émergence et viabilité des collectifs de producteurs en circuits de proximité"
Lauréat du 3e prix :
Noémie Ménard pour son mémoire : "Coopération internationale et développement d'une autre économie : quels apports de l'Économie Sociale et Solidaire (ESS) ? Analyse des pratiques d'acteurs et du projet porté par l'association Minga."
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