En France, un quart du littoral est exposé au phénomène d’érosion littorale. En installant le Comité national de suivi du trait de côte le 22 janvier, Ségolène Royal a insisté sur l’importance du sujet pour les territoires, notamment dans les outre-mer, fortement impactés par le changement climatique.
Un territoire convoité
« Le suivi du trait de côte est un sujet très important au regard du dérèglement climatique. La France compte plus de 7 000 km de côtes en métropole et en outre-mer. Nos concitoyens sont légitimement attachés à ces espaces qu’il importe de protéger » a souligné Ségolène Royal en installant avec Alain Vidalies, secrétaire d’Etat chargé des Transports, de la Mer et de la pêche, le comité national de suivi du trait de côte. Les enjeux sont très importants, particulièrement en France dont les façades maritimes sont nombreuses, mobiles, très sensibles aux effets du changement climatique, à la hausse du niveau marin et à la fréquence des tempêtes. Or, le bord de mer est le lieu préféré des Français, attirant prés d’une personne sur trois, avec son lot de pression démographique et foncière.
Comment agir ?
Une stratégie nationale de gestion intégrée du trait de côte a été adoptée il y a deux ans et le comité de suivi qui vient de s’installer a pour mission d’assurer les échanges et le suivi des actions qu’elle prévoit, et de faire des propositions pour mise en œuvre d’une politique de gestion intégrée du trait de côte, cohérente avec les autres politiques publiques qui s’appliquent sur le littoral tant en métropole qu’en outre-mer.
Les actions prioritaires pour 2015 sont les suivantes :
L’enjeu pour les collectivités du littoral et l’État consiste à anticiper l’évolution du littoral en faisant des choix d’urbanisme et d’aménagement cohérents. "Nous en avons les moyens" a souligné la ministre, rappelant que la France a "des capacités d’expertise technique reconnues dans le monde entier".
Source : Ministère