Lors d’une interview réalisée par Aurélien Boutaud du Millénaire 3, l’économiste Maxime Combes spécialiste des enjeux liée au climat et porte-parole d’Attac France rapporte son point de vue sur la COP21.
Selon lui, pour respecter l’objectif de 2°C à la fin du siècle, il faudra par exemple laisser plus des deux tiers des énergies fossiles exploitables dans le sol. Afin de faire face à un tel défi, il faut un engagement beaucoup plus ambitieux de la part des États en matière de transition énergétique. En l’absence de structure internationale chargée de contraindre ces derniers, c'est la société civile et les acteurs publics locaux qui devront montrer l'exemple et faire pression sur les États pour tenir leurs engagements.
Une conférence telle que la COP 21 constitue un fait politique majeur au plan mondial. Il met en jeu des réalités géopolitiques complexes. Il est le résultat d’un long processus de négociation. Ainsi, l’Accord de Paris est le meilleur accord possible. Sur le plan diplomatique. Sur le plan climatique, la réalité est tout autre.
Il considère qu’aucune institution n’est chargée de jauger et juger de la conformité climatique des décisions des acteurs privés et publics. Cette responsabilité est de facto transférée à l’opinion publique mondiale et tout particulièrement à la société civile […]
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Source : Millénaire 3 Grand Lyon, Le climat après la COP21 : « c’est la société civile qui devra obliger les états à respecter l’accord de Paris », 15/04/2016.
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