Le caractère presque universel de l’Accord de Paris ne doit pas masquer le fossé persistant entre les engagements des États et l’effort de réduction des émissions de gaz à effet de serre à réaliser d’ici à 2030 pour garder la possibilité de limiter le réchauffement climatique nettement en-dessous de 2 °C.
Même limité à 2 °C, le réchauffement aura des conséquences auxquelles notre société devra s’adapter. Le risque que ne se creusent les inégalités entre celles et ceux qui disposent de moyens pour le faire et celles et ceux qui n’en disposent pas est réel.
L’objectif de la justice climatique est de tout faire pour que le réchauffement n’accroisse pas les inégalités. Elle est apparue comme une thématique centrale au moment de l’ouverture de la COP 21. Revendication forte de la société civile à l’échelle internationale depuis 2003, elle est également utilisée en amont des négociations par les responsables politiques des pays en développement.
Le CESE soutient la lutte contre toutes les formes d’inégalités. L’avis souhaite contribuer par ses propositions à des politiques publiques qui permettront à l’échelle nationale de limiter et si possible de réduire les inégalités sociales et économiques générées par le réchauffement planétaire.
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