Par Carrie Loewenthal
Correspondante de l'USINFO

Washington - Les États-Unis et le Brésil sont résolus à négocier un accord commercial dans le cadre du cycle de Doha qui soit ambitieux et équilibré, qui facilite une plus grande libéralisation des marchés et du commerce, et qui réduise la pauvreté, ont affirmé les dirigeants de ces deux pays.

Ce cycle de négociations entre pays de divers niveaux de prospérité a été lancé en 2001 par l'Organisation mondiale du commerce (OMC) à Doha, la capitale du Qatar. Mais des différends entre les pays membres de l'OMC au sujet de l'ouverture des marchés et de la réduction des subventions agricoles ont bloqué les négociations.

« Il est dans notre intérêt de trouver un accord qui traite le Brésil équitablement, qui traite les États-Unis équitablement, et qui traite les autres pays équitablement », a affirmé le président Bush, le 31 mars, après un entretien avec son homologue brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva. Les États-Unis « sont prêts à réduire leurs subventions agricoles de façon substantielle », mais ils attendent en échange que leurs biens et services « aient un libre accès aux marchés », a ajouté M. Bush.

Il a ensuite souligné l'importance d'un accord commercial. « Je suis persuadé que le meilleur moyen de réduire la pauvreté est le commerce. Ce n'est pas le seul moyen, mais c'est la meilleure façon de commencer (...) »

Durant leur entretien, MM. Bush et Lula ont également abordé des questions commerciales bilatérales, annoncé la création d'un forum américano-brésilien de P.D.G, et applaudi l'intention du Conseil des États-Unis sur la concurrence et du Mouvement brésilien pour la concurrence de tenir un « Sommet de l'innovation » à Brasilia (Brésil) en juillet 2007.

Source : Washington File
(Les articles du «Washington File» sont diffusés par le Bureau des programmes d'information internationale du département d'Etat. Site Internet : http://usinfo.state.gov/fr/)