Un sujet de plus en plus médiatisé, le gaz de shale. Plus connu sous le nom de " gaz de schiste ". En effet, après que la province du Nouveau-Brunswick s'est questionnée sur le fait d'exploiter ou non le gaz de shale, voilà le Conseil de conservation du Nouveau-Brunswick (CCNB) qui se questionne à son tour. Ce dernier s'interroge quant aux outils que la province détient afin de minimiser les risques éventuels reliés à cette industrie. D'autant plus, que le ministère de l'Environnement reconnaît ne pas être en mesure d'identifier les produits chimiques utilisés afin de provoquer ou d'augmenter le débit d'un puits foré dans la formation aquifère rocheuse.
Le CCNB qui a pour mission de sensibiliser les citoyens néo-brunswickois aux problèmes environnementaux et militer à l'éducation du public a multiplié, depuis quelques mois, ses interventions publiques. Dans l'unique but que le gouvernement diffuse des informations relatives à la réglementation en place pour encadrer le secteur des gaz de shale.
Bien entendu, le ministère de l'Environnement mentionne avoir la réglementation nécessaire afin de minimiser les impacts, aussi peu probables qu'ils soient. Par exemple, ils ont indiqué que les entreprises qui réaliseront les travaux d'exploration, seront dans l'obligation d'effectuer des analyses des puits à proximité des sites, avant le début des travaux, afin de les disculper si des problèmes ultérieurs leurs étaient attribués.
Cependant, le CCNB remet en question ces réglementations puisque selon la conseillère scientifique de cet organisme " le gouvernement doit pouvoir protéger la santé de ces citoyens et de son environnement. Pour y arriver, ces entreprises exploratrices devraient être tenues de révéler la totalité de la composition du liquide de fracturation ". En somme, il est impossible en ce moment de connaître de quelle manière seront effectuées les analyses d'eau.
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09/12/24 à 13h08 GMT