La Coopérative forestière du Nord-Ouest (CoFNO), située à Edmundston au Nouveau-Brunswick, a suggéré tout récemment au gouvernement néo-brunswickois par l'entremise de la Commission de l'Énergie du Nouveau-Brunswick de convertir les bâtiments publics vers la biomasse forestière comme moyen de chauffage. En effet, la biomasse forestière peut être composée de différents produits, notamment les cimes et de branches, d'arbres non commercialisables, de résidus de débroussaillage et d'élagage, de sous-produits de sciage (écorce, sciures, copeaux, rabotures), etc. dont les parties non utilisées lors de la récolte de bois sur le parterre de coupes pourraient servir à chauffer ces édifices publics.
Par ailleurs, Robert Ritchie, directeur de la CoFNO, a proposé au gouvernement néo-brunswickois de créer un programme d'investissement pour le chauffage réalisé à partir de la biomasse dont le but serait de " se tourner vers une énergie plus verte, moins polluante et économique à long terme " si l'on compare au pétrole, a-t-il souligné. De même, le gouvernement pourrait octroyer un incitatif monétaire aux foyers de la population du Nouveau-Brunswick afin de se convertir à ce type de chauffage, a-t-il exposé.
En réalisant ces propositions, M. Ritchie indique que l'exploitation de la biomasse pourrait procurer des emplois dans la région du Nord-Ouest du Nouveau-Brunswick en transformant les résidus de bois en provenance des forêts privés au lieu de les envoyer au Québec. De plus, les intervenants du Nord-Ouest, dont la CoFNO, estiment que la production de l'énergie par biomasse fait partie des agents qui assureront la prospérité économique de la région.
09/12/24 à 13h08 GMT