Les chercheurs estiment que pour toute augmentation de 5 microgrammes par mètre cube (5µg/m³) de l'exposition aux particules fines pendant la grossesse, (particules que l'on trouve par exemple dans les gaz d'échappement et les émissions liées au chauffage et aux activités industrielles), le risque de donner naissance à un bébé de petit poids (inférieur à 2500 g pour un enfant né après 37 semaines de grossesse) à terme augmente de 18 %. Il est important de noter que ce risque accru persiste à des taux inférieurs à la limite annuelle actuelle fixée par les directives de l'UE sur la qualité de l'air, qui est de 25 µg/m³ pour les particules fines.
Plusieurs polluants atmosphériques, et plus particulièrement les particules fines (PM2,5 - avec un diamètre de 2,5 micromètres ou moins), ainsi que la densité du trafic, sont associés avec une augmentation du risque de petit poids de naissance à terme et avec une réduction de la circonférence crânienne moyenne à la naissance, après prise en compte des autres facteurs tels que le tabagisme maternel, l'âge, le poids et le niveau d'éducation de la mère.
" Un faible poids de naissance est associé à des problèmes de santé dans l'enfance, ainsi qu'à l'âge adulte. " explique Rémy Slama, directeur de recherche Inserm et principal auteur de cette étude.
Source : Inserm
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19/11/24 à 15h53 GMT