La Direction générale de l'énergie et du climat a publié un rapport intitulé : " Améliorer la qualité de l'air extérieur : agir dans tous les secteurs ".
En France, la pollution atmosphérique concerne directement 60% de la population. Cette problématique est responsable de près de 40000 décès prématurés chaque année. Les effets sur la santé des polluants atmosphériques sont clairement identifiés. Parmi ceux-ci, les particules ou poussières en suspension, issues de toutes les combustions liées aux activités industrielles et domestiques, ou provenant de l'activité agricole (épandage, travail au sol, remise en suspension, etc.) sont particulièrement nocives. Elles représentent un véritable risque sanitaire en augmentant la mortalité pour causes respiratoires ou cardiovasculaires. Lorsqu'elles sont combinées avec des substances toxiques comme les métaux lourds et les hydrocarbures, les particules fines peuvent favoriser l'apparition de cancers.
Bien que le qualité de l'air soit meilleure en 2012, en comparaison des mesures recueillies en 2011, on apprend notamment que plus de 10 % des sites de mesures de dioxyde d'azote affichent des concentrations moyennes annuelles supérieures aux valeurs limites. Par ailleurs, la brochure fait mention d'un événement de pollution d'ozone d'ampleur nationale (un pic de pollution) au cours de la deuxième quinzaine du mois de juillet 2012.
Après avoir dressé un bilan de la qualité de l'air en France, le rapport propose des solutions concrètes, secteur par secteur, afin de lutter contre la dégradation de la qualité de l'air et préparer l'élaboration, pour 2014, d'un plan national global de réduction des émissions de polluants atmosphériques.
http://www.developpement-durable.gouv.fr/Ameliorer-la-qualite-de-l-air.html?onglet=sallelecture
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19/11/24 à 15h53 GMT