C’est le constat fait par une mission interministérielle dans les bassins de production et de transformation de l’huile de palme des régions du Littoral, du Sud-Ouest et de l’Ouest du Cameroun, du 24 avril au 02 mai 2017.
«Le bois de chauffage s’utilise au niveau de la chaudière, il s’appelle énergie biomasse qui a remplacé le fuel. C’est un produit naturel qui ne pollue pas l’atmosphère, il est également associé à ce bois un système de fumée, ça permet que la fumée qui se dégage soit nettoyée, devient blanche, ne pollue pas l’atmosphère. C’est un produit naturel, c’est des produits de bonne qualité dus aux recherches», reconnaît le secrétaire général de l’association des transformateurs d’huiles végétales (Athv), Ebenezer Biawa.
Par le passé, dans les unités de transformation, les sources d’énergie des raffineurs étaient essentiellement axées sur le gaz, le fuel.
L’usage du bois de chauffe est à saluer dans ce secteur d’activité.
En effet, s’étant rendu compte que le gaz et le fuel rentrent dans la catégorie des énergies fossiles, qui contribuent à la pollution de l’environnement, les raffineurs camerounais, davantage sensibilisés, ont commencé à recourir à la biomasse végétale.
D’ailleurs, en plus d’être moins polluante, la biomasse a cet avantage de produire une fumée qui ne salit pas et ne nuit pas à la santé de la population.
En recourant à cette source d’énergie écolo, les raffineurs contribuent ainsi à la lutte contre le réchauffement climatique.
19/11/24 à 15h53 GMT