5 millions de tonnes. C’est le chiffre record de la production de cette matière première pour la fabrication des aciers plus durs. Cette performance est tributaire des efforts de la Compagnie minière de l'Ogooué, filiale du français Eramet, qui a extrait 4 millions de tonnes et la Compagnie industrielle et la commerciale des mines de Huazhou et la Nouvelle Gabon mining qui ont produit cumulativement, 1 million de tonnes. Une augmentation de globale de 4,5% par rapport à 2016.
Une situation exceptionnelle qui traduit une production exponentielle depuis les 1960 que la Gabon exploite son manganèse sa création en 1962. Laquelle performance permet aux autorités gabonaises de pouvoir nourrir de plus grandes ambitions pour l’avenir. « Pour l'année 2018, nous envisageons d'atteindre 6 millions de tonnes de production de manganèse, en vue de faire du Gabon le premier producteur mondial à l'horizon 2019», a indiqué sur le site La Tribune d’Afrique, Christian Magnagna, ministre gabonais en charge des mines.
La publication de ces chiffres est un pas important vers la transparence dans le secteur des industries extractives et de la gouvernance minière. Sans doute les premières leçons de l'exclusion du Gabon de l'Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) pour entre autres le non- respect du rythme de publication des rapports indiqué par l'ITIE. Depuis son adhésion à l'organisation en 2004, Libreville n'a produit que trois rapports, ceux de 2004, 2005 et 2006.
19/11/24 à 15h53 GMT