26 000 agriculteurs algériens des wilayas du Sud et des Hauts Plateaux pourraient perdre leurs
terres pour ne pas les avoir exploitées. En effet, cette situation résulte d'une politique d'accession à la propriété foncière mise en place par l'Etat algérien et qui a permis à quelques 126 537 personnes de posséder 811 000 hectares de terres avec comme condition de les mettre en valeur dans un délai légal de cinq ans pouvant être prolongé de deux années en cas de force majeur.
Ainsi que l'explique Abdelmalek Ahmed Ali, directeur de l'Organisation foncière et de la protection du patrimoine, organisme relié au ministère de l'Agriculture et du développement rural, des mécanismes sont en train d'être mis en place pour engager le retrait de ces terres.
Cependant, celui-ci n'interviendra qu'en dernier recours. " Les propriétaires privés reçoivent des mises en demeure pour les inciter à travailler leurs terres, si au bout de deux ans le propriétaire ne respecte pas ces mises en demeure, la loi intervient pour exploiter ces terres ; le terrain peut être également mis à bail en mettant en location les terres à la place des propriétaires, et si tout ça ne marche pas. A ce moment-là, c'est la vente forcée " affirme-t-il.
Pour rappel, l'Algérie possède une superficie agricole estimée à 8,5 millions d'hectares.
Source autorisée : Agence Ecofin
04/09/24 à 08h48 GMT