Le
Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE) définit l'économie
verte comme une économie qui entraîne une amélioration du bien-être humain et
de l'équité sociale tout en réduisant de manière significative les risques
environnementaux et la pénurie de ressources. Au niveau de la CEDEAO,
l'économie verte est l'ensemble des activités conduisant à la réduction de la
pauvreté, la création d'emplois verts décents, des richesses et des revenus au
profit de la population, qui assure le bien-être global pour toutes les
personnes tout en maintenant un environnement sain dans le respect des droits
humains et de la contribution à la cohésion sociale.
En
termes simplifiés, on peut dire que l'économie verte se caractérise par des
activités à faibles émissions de carbone et des rejets réduits de déchets,
l'utilisation rationnelle des ressources naturelles tenant compte de l'équité
sociale et des considérations culturelles.
La
définition du développement durable retenue par les autorités du Burkina Faso
est identique à celle contenue dans le rapport de Brundtland. En effet, dans
l'article 4 du projet de loi sur le développement durable au Burkina Faso, il
est écrit ce qui suit : " Au sens de la présente loi, on entend par
Développement durable : développement qui s'efforce de répondre aux
besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à
satisfaire les leurs ". " La durabilité se cherche, à travers une
approche intégrée de trois dimensions : économique, écologique et sociale
et même culturelle. La croissance économique n'est plus une valeur en soi, si
elle ne respecte pas l'environnement, si elle n'est pas performante et si elle
n'est pas socialement équitable et culturellement acceptable " (MEDD,
2013). L'économie verte ne remplace pas le développement durable, elle se
présente plutôt comme un instrument, un moyen pour réaliser et promouvoir le
développement durable.
Tiré
de l'interview de Mr Mamadou Honadja,
Secrétaire permanent du Conseil national pour le développement durable, réalisée
par Grégoire B. BAZIE
Source autorisée : lefaso.net