Au Burkina
Faso, le système de l'éducation formelle s'articule autour des ordres
d'enseignements suivants : le Préscolaire, le Primaire, le Post-primaire,
le Secondaire et le Supérieur. Dans un pays où la scolarisation des enfants de
15 ans est rendue obligatoire depuis l'indépendance, le Gouvernement déploie
d'énormes efforts pour faciliter l'accès de tous à l'école. Au primaire, la
mise en oeuvre de projets tels le Plan Décennal de Développement de
l'Enseignement de Base (PDDEB) a sensiblement augmenté l'offre éducative. Au
secondaire, le Projet Education Post-Primaire phase I et II a
contribué à doter chaque département d'un collège d'enseignement secondaire. Le
souci de donner une formation holistique aux apprenants a conduit l'Etat à
prendre une disposition dans la Loi d'orientation de l'éducation (confère
art 13 de la loi de 1996) en faveur de l'éducation artistique et
culturelle. Mais la mise en oeuvre de cette disposition reste encore du domaine
du non formel.
Les arts et la culture dans le système éducatif burkinabè
La naissance
des structures de gestion comme la direction des sports, de la culture et des
loisirs de l'enseignement de base (DSCLEB) au ministère de l'éducation nationale
ou la direction de l'éducation artistique, culturelle et environnementale (DEACE)
au ministère des enseignements secondaire et supérieur sans que l'objectif de
formalisation sont sans équivoque. Seules les écoles bilingues du primaire, au
nombre de 150, prennent à coeur l'enseignement des valeurs artistiques et
culturelles. Les 11395 écoles classiques consacrent moins de 20% du temps
hebdomadaire à l'enseignement des arts et de la culture à travers la
récitation, le chant, le dessin. Au secondaire, l'art et la culture sont
spécifiquement enseignés dans les trois (03) collèges multilingues spécifiques,
les mille cinq cent soixante quinze (1575) établissements d'enseignement
secondaire classiques facilitent seulement les activités culturelles des
élèves. Au niveau supérieur, les universités et écoles de formation consacrent
également très peu de temps à l'éducation artistique et culturelle. (...)
Par : le Ministère de la Culture et du Tourisme
Source : Sidwaya