Le président de la Peasant Farmers Association (PFA), Mohammed Adam Nashiru a confié au Business & Financial Times que les difficultés que rencontrait actuellement le secteur agricole ghanéen étaient susceptibles de mener le pays à une pénurie de denrées alimentaires dès l’année prochaine. Listant ces difficultés, le dirigeant a déclaré : «Cette année, les coûts élevés des intrants n’ont pas permis aux petits producteurs de répéter leur performances de l’an dernier. Certains n’ont pu couvrir que 35% des superficies exploitées alors. De surcroît, nous devons faire avec une météorologie qui ne nous est pas favorable. L’accès aux marchés est un problème, les routes qui mènent à nos fermes sont détériorées et nous ne disposons pas d’infrastructures de stockage sur nos périmètres de productions.»
Suite à ce constat, il dresse un tableau assez sombre des perspectives du pays à court et moyen terme. « Nous entrevoyons une crise alimentaire, à pareil moment l’an prochain. A l’heure où nous parlons, le sac de maïs coûte presque 100 cedis et le prix des autres denrées alimentaires est également en augmentation.»...
Aaron Akinocho
Autorisation de publication accordée par l' Agence Ecofin
04/09/24 à 08h48 GMT