Pour une implémentation opérante du Programme des Nations Unies pour les établissements humains (Onu-Habitat), Globak task force (groupe de travail mondial) recommande de prendre en compte les maires dans les mécanismes de coordination.
C’était au cours de la Réunion de haut niveau organisée par le président de l’Assemblée générale de l’Onu, le Fidjien Peter Thomson, en présence des représentants des États membres, des responsables du secteur privé, des organisations de la société civile… à la salle du Conseil de tutelle au siège de l’Organisation des Nations unies (Onu) à New York (États-Unis), du 05 au 06 septembre 2017.
Entre autres recommandations, il y a : la nécessité de réformer Onu-Habitat, de le rendre universel, la nécessité de faire accroître ses finances. La création d’Onu-Urbain reste en ballotage.
A l’occasion de la séance de travail, en prélude à la 72è session s'ouvre le 12 septembre 2017 à New York, la vice-Secrétaire générale, Amina J. Mohamed, a déclaré : «Aujourd'hui, nous reconnaissons que les Nations Unies ne fournissent pas suffisamment de ressources dans les villes. Et, grâce à nos efforts communs, nous allons rectifier cela».
Au terme de ce conclave, Rose Christiane Ossouka Raponda, maire de Libreville (Gabon) et vice-présidente Cglu monde, affirme : «Je suis persuadée que la voix des maires sera entendue à côté des dirigeants étatiques».
Et Célestine Ketcha Courtès, maire de Bangangté (ouest-Cameroun) et membre du Conseil mondial des maires de renchérir : «On a perçu une réelle révolution dans la considération ou à la place des maires dans les différents agendas, notamment celui urbain appelé à favoriser et accompagner la mise en œuvre des Objectifs du développement durable (ODD). Au terme des recommandations des représentants des États membres présents, des membres de la société civile et du secteur privé, il est important et urgent que les maires soient associés et qu’il ait une place autour de la table pour les élus locaux et leurs associations pour pouvoir initier, suivre, évaluer et être redevables des projets mis en œuvre dans le cadre du développement durable. Ainsi, la rencontre avec le secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, nous a davantage réconfortés pour la place de plus en plus importante que les maires vont avoir, non pas pour prendre la place des gouvernements centraux, mais pour être le bras travailleur et délivreur du service public des gouvernements centraux.»
04/09/24 à 08h48 GMT