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Partage équitable des bénéfices tirés des connaissances et ressources traditionnelles



  • L'étude de cas, lancée lors de la Convention sur la diversité biologique, jette un oeil critique sur des exemples de partage volontaire des avantages résultant de l'accès aux ressources génétiques et aux savoirs traditionnels en Afrique et en Asie

    Kuala Lumpur, Genève, Nairobi, le 10 février 2004 - Une étude conjointe entreprise à la demande de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) et du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et présentée lors d’une réunion internationale sur la faune mondiale souligne la nécessité d’identifier les voies et moyens de mieux récompenser les pays, les communautés et les populations indigènes pour leur rôle dans la valorisation et l’entretien des connaissances et des ressources génétiques, et de s’assurer que les bénéfices de l’accès et de l’utilisation de telles ressources sont partagés équitablement.

    L’étude met l’accent sur deux exemples relevant de la médecine « miracle », l’un provenant d’une plante indienne dotée de propriétés contre la fatigue, et l’autre un gène issu d’un riz sauvage d’Afrique de l’Ouest et utilisé dans l’industrie biotechnologiques où il génère des milliards de dollars. L’étude démontre clairement les bénéfices potentiels qu’il est possible de retirer de ces ressources génétiques ainsi que les pièges des accords existant actuellement sur le partage de ces bénéfices.

    L’étude met également en lumière les défauts d’un certain nombre d’accords facultatifs en vigueur et présente quelques propositions visant à améliorer ces textes afin que les véritables gardiens de ces connaissances traditionnelles et des ressources génétiques sur lesquelles reposent les grandes découvertes dans le domaine agricole puissent bénéficier équitablement du partage des ressources. L’OMPI et le PNUE ont confié la conduite de cette étude indépendante au Professeur Anil K. Gupta, un expert de renommée internationale en matière de partage des bénéfices dans le domaine des ressources génétiques et des connaissances traditionnelles.

    Plusieurs médicaments tels que la pénicilline, la cyclosporine, et le traitement Taxol contre le cancer sont des dérivés de la nature, et les connaissances médicinales traditionnelles peuvent permettre de développer de nouveaux traitements. A la fin des années 1990, les ventes de médicaments à base de plantes représentaient un montant de sept milliards de dollars pour l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie, les Pays-Bas et le Royaume-Uni.
    (CDB-CDP7)
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