Bassin du Congo : un appel pressant à la communauté internationale
Aux termes de leurs travaux, les Chefs d'Etat d'Afrique Centrale ont lancé un appel pressant à la communauté internationale pour l’annulation de leur dette au profit des programmes de conservation et de gestion durable des écosystèmes forestiers et solliciter, conformément à la résolution 54/214 de l’Assemblée générale des Nations Unies, l’appui de la Banque mondiale, de la Banque Africaine de Développement (BAD) et du Fonds mondial pour l’Environnement (GEF) pour formaliser ce projet.
Lors de son allocation à l'ouverture du Sommet, le Président gabonais, Omar Bongo, avait réclamé équité et justice en demandant à la communauté internationale de compenser les coûts supportés par les Etats endettés du Bassin du Congo pour protéger les forêts d'Afrique centrale qui sont utiles à la planète entière. «A ce jour, nos Etats ont su préserver ce patrimoine sans compensation. La préservation de la forêt prive nos Etats de ressources mais notre dette est toujours là et de plus en plus lourde» avait-il déclaré.
De son côté, le Président camerounais, Paul Biya, soulignait que «force est de constater que des trois grands blocs forestiers mondiaux, le nôtre est celui qui reçoit le moins de flux financiers internationaux», avant de réclamer à la communauté internationale «un effort supplémentaire en conformité avec la résolution 54/214 des Nations Unies et l’initiative de partenariat pour les forêts de Bassin du Congo».
SBC-2005
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