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La société de l'information et le développement durable: les dénominateurs communs pour les prochaines générations



  • La société de l'information et le développement durable: les dénominateurs communs pour les prochaines générations

    Institut international de développement durable (IISD).

    Les politiques nationales concernant les TIC peuvent-elles réduire le fossé qui existe entre les communautés, les politiques nationales sur la société de l'information et le développement durable? Cette question a retenu l'attention d'un panel composé de Maja Andjelkovic (IISD), Steve Vosloo (EASD - Empowerment for African Sustainable Development) et Wainaina Mungai (OneWorld International, Kenya).

    M. Vosloo et M. Mungai ont exposé les conclusions qui se sont dégagées d'un projet mené par l'IISD sur le thème des dénominateurs communs pour les prochaines générations, qui avait pour objet d'amener de jeunes chercheurs provenant de sept pays différents à s'intéresser aux liens existant entre ces deux domaines de politique générale. Les résultats de cette recherche ont été regroupés dans un ouvrage intitulé "A Developing Connection", que l'IISD publiera en novembre.

    Les membres du panel ont présenté deux études de cas consacrées à la République sudafricaine et au Kenya, pays où une importante partie de la population se situe au-dessous du seuil de la pauvreté et où une meilleure pénétration des TIC pourrait faciliter la réalisation de projets de développement durable. M. Vosloo a relevé plus particulièrement l'importance des contenus locaux, à son avis "fondamentaux pour un développement véritablement durable". S'agissant de l'étude de cas sur le Kenya, M. Mungai a appelé l'attention des participants sur les lacunes que présentent les politiques actuelles de ce pays dans le domaine des TIC et du développement durable, notamment sur l'absence de politiques solidement structurées dans le domaine des TIC et sur le décalage entre les politiques proprement dites et leur mise en oeuvre. Entre autres solutions, le représentant de OneWorld International, Kenya, a prôné une utilisation plus résolue de l'infrastructure TIC existante, plus particulièrement des communications mobiles et des communications par satellite.

    Les enfants et les télécommunications (deuxième partie)
    Child Helpline International

    La seconde partie de l'activité parallèle "Les enfants et les télécommunications", organisée par Child Helpline International, a été l'occasion de présenter le travail de sept organisations qui oeuvrent particulièrement en faveur de l'enfance: UNICEF (Pamela Shifman), ChildNet International (Will Gardner), Child Rights Information Network (Tom Hewitt), ECPAT (Carmen Madrinan), Plan International (Pauline McKeown), Association tunisienne des droits de l'enfant/Groupe de la jeunesse (Jamal Khemakhem), enfin Groupe pour la Convention relative aux droits de l'enfant (Bruno Romazzotti).

    Les membres du panel ont souligné que les TIC représentent un outil extrêmement efficace dans la lutte contre l'exploitation sexuelle des enfants, Pamela Shifman (UNICEF) relevant par ailleurs "que ne rien dire sur les questions concernant l'enfance dans le cadre du SMSI serait fort regrettable".

    Sous-Comité B

    Alors que les négociations se poursuivent au PrepCom-3, les délégations se focalisent actuellement sur certains des problèmes les plus importants qui se rapportent au document de Tunis. La gouvernance de l'Internet est examinée par le Sous Comité A, et le Sous-Comité B, présidé par Mme Lyndall Shope-Mafole, considère de près les autres questions. Comment les résultats se dégageant du SMSI seront-ils appliqués dans la pratique, puis évalués, de telle sorte que soit créée une société de l'information véritablement inclusive et ouverte à tous? Quels seront les mécanismes de suivi après Tunis? Quels seront les mécanismes de financement adoptés pour réduire la fracture numérique?

    La délégation suisse a lancé un vibrant appel pour que soient mis en place des mécanismes de suivi clairs et efficaces. Le Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, faisant fond sur toutes les connaissances des institutions spécialisées des Nations Unies, devrait être chargé de définir les modalités nécessaires, et des délais devraient être fixés - faute de quoi, rien ne se produirait. En dépit des objections formulées par certaines délégations, un grand nombre de participants se sont ralliés à cette idée, réaffirmant leur conviction qu'il faudrait confier cette mission importante à l'UIT, à l'UNESCO et au PNUD.

    Les pays sont convenus de prendre pour base de délibération le document élaboré par le Groupe d'amis du Président (GAP) pendant l'intersession.

    Au début de la séance, le Groupe des pays d'Asie avait annoncé un "ensemble de propositions" concernant de nouveaux systèmes internationaux de gestion des catastrophes et d'alerte avancée, reposant sur l'utilisation des TIC. Cette idée a recueilli les suffrages non seulement des pays d'Asie, mais également des Etats arabes.

    Le Sous-Comité a apprécié à sa juste valeur la contribution du Groupe de la jeunesse de la société civile et fait siennes plusieurs des observations formulées quant au Chapitre sur les mécanismes de mise en oeuvre. Par ailleurs, la société civile a regretté qu'il n'ait pas été possible de commenter directement le travail du Sous-Comité.

    (Source : Service de presse de l’Union Internationale des Télécommunications)
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