État d’avancement des préparatifs de l’Année internationale des déserts et de la désertification (2006)
Préoccupée par l’aggravation de la désertification, en particulier en Afrique, et par ses vastes répercussions sur la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement, notamment sur l’élimination de la pauvreté, l’Assemblée générale a adopté, à sa cinquante-huitième session, la résolution 58/211 où elle a déclaré 2006 Année internationale des déserts et de la désertification. Il s’agissait ainsi de sensibiliser le public à la désertification et de protéger la diversité biologique et les connaissances et traditions des populations touchées par le phénomène. Ce rapport du Secrétaire général fait suite à cette demande et renseigne sur les mesures prises par le Secrétaire exécutif de la Convention sur la désertification, coordonnateur désigné de l’Année internationale des déserts et de la désertification, pour appliquer la résolution 58/211. En outre, il décrit les objectifs visés pour l’Année internationale et les initiatives de coordination et de coopération avec les partenaires institutionnels et les Parties à la Convention.
Rappelant la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification dans les pays gravement touchés par la sécheresse et/ou la désertification, en particulier en Afrique, le Plan de mise en œuvre du Sommet mondial pour le développement durable et les initiatives écologiques du Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique, la deuxième session du Conseil d’administration du Programme des Nations Unies pour l’environnement et du Forum ministériel mondial pour l’environnement a adopté la décision 22/15, invitant l’Assemblée générale à envisager de déclarer dès que possible une Année internationale des déserts et de la désertification, indique le rapport. Dans sa résolution 58/211, l’Assemblée générale invite les gouvernements à contribuer aux activités de l’Année et vise à sensibiliser le public à la question afin de protéger la diversité biologique des déserts ainsi que les connaissances traditionnelles des populations touchées par la désertification.
De plus, elle invite tous les pays à créer des comités nationaux ou des organes de coordination et à célébrer l’Année en organisant des activités appropriées; elle désigne le Secrétaire exécutif de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification dans les pays gravement touchés par la sécheresse et/ou la désertification, en particulier en Afrique, comme coordonnateur de l’Année, en association avec le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), le Fonds international de développement agricole (FIDA) et d’autres organismes compétents des Nations Unies; elle engage les pays à contribuer, dans la mesure du possible, à la mise en œuvre de la Convention et à lancer des initiatives spéciales pour célébrer l’Année; et enfin elle demande à toutes les organisations internationales compétentes et à tous les États Membres d’appuyer les activités liées à la désertification, y compris la dégradation des sols, qui seront organisées par les pays touchés, en particulier les pays africains et les pays les moins avancés.
Dans ses recommandations, le rapport note qu’un grand nombre de partenaires se sont déjà dits prêts à accorder leur coopération et leur partenariat pour célébrer dignement l’Année internationale des déserts et de la désertification. Au niveau international, et grâce à la participation active des organismes identifiés dans la résolution 58/211 de l’Assemblée générale ainsi que des autres institutions internationales œuvrant pour l’application de la Convention, un calendrier d’activités provisoire mais prometteur a été convenu. Au niveau national, après une période de consultations et d’informations, le secrétariat de la Convention a commencé à recevoir des échos encourageants, plusieurs pays se déclarant désireux de jouer un rôle important dans la célébration de l’Année, souligne le rapport.
Mais, vu le peu de temps dont on dispose, un appui plus actif et une réponse plus prompte des États parties seraient fort souhaitables, observe le Secrétaire général. De plus, vu la surcharge de travail imposée par l’organisation de l’Année, tous les coûts supplémentaires estimatifs requis pour l’organiser et la célébrer ont été proposés comme activités extrabudgétaires et, par conséquent, inclus dans le document de financement supplémentaire de la Convention. L’Assemblée générale est donc invitée par le Secrétaire général à encourager les États parties à contribuer au Fonds spécial de la Convention afin d’assurer l’exécution intégrale de la résolution 58/211.
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