Week-end chargé d'électricité et enjeux liés à la crise climatique.
Après un week-end « chargé d'électricité », et à la veille de la présentation du rapport bisannuel de l'Agence Internationale de l'Energie, présentant les enjeux et les perspectives énergétiques (World Energy Outlook 2006), Greenpeace se félicite que l'agence appelle à une action radicale face aux enjeux et notamment face à la crise climatique. Néanmoins, l'association conteste les propositions qui s'inscrivent toujours dans un schéma « business as usual » et font largement appel à de fausses solutions.Energie, pour Greenpeace il s'agit d'une « vraie crise qui appelle de vraies solutions. » Alors que l'Europe de l'Ouest a frôlé ce week-end le black-out total, l'Agence Internationale de l'Energie (AIE) rend public demain son rapport bisannuel présentant les enjeux et les perspectives énergétiques (World Energy Outlook 2006). Si Greenpeace se félicite que l'agence appelle à une action radicale face aux enjeux et notamment face à la crise climatique, l'association conteste les propositions qui s'inscrivent toujours dans un schéma « business as usual » et font largement appel à de fausses solutions.
Ainsi, l'AIE soutient ouvertement pour la première fois depuis 32 ans le développement de l'énergie nucléaire. Quant aux énergies renouvelables et surtout la question de l'efficacité et de la sobriété énergétique, elles sont reconnues mais toujours sous estimées. Pour l'organisation écologiste, la crise énergétique et climatique démontre la faillite du système énergétique actuel, et la grave défaillance du réseau électrique européenne de ce week-end illustre parfaitement la faiblesse d'un système électrique centralisé basé sur des grosses centrales et des lignes haute tension. Il est temps d'investir sur les vraies solutions avec un système, sobre, décentralisé, efficace et propre.
« Alors que les enjeux appellent à une véritable révolution énergétique, l'AIE nous ressort des vieilles recettes qui ont non seulement démontré leur inefficacité, mais font partie intégrante du problème, estime Frédéric Marillier, chargé de campagne nucléaire à Greenpeace France. L'énergie nucléaire ne représente aujourd'hui que 2% des besoins énergétiques mondiaux, et dans son propre scénario énergétique, l'AIE estime que cette énergie restera marginale. Pourquoi alors en appeler à son développement, sachant en plus les problèmes de risques et de prolifération qu'elle comporte ? » Greenpeace estime, contrairement à l'AIE, qu'il est possible de diviser par deux au niveau mondial, les émissions de gaz à effet de serre, sans recourir au nucléaire et à la séquestration du carbone. Ces technologies, n'auront que pour effet de détourner, les efforts financiers et humains des grandes priorités : l'efficacité et la sobriété énergétique, et le développement des énergies renouvelables.
Source : Actualités News Environnement.
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