Des mesures incitatives pour limiter les émissions des gaz à effet de serre
Après une semaine de négociations, les délégués officiels des Parties de la Conférence de Bali ont encore à se pencher sur le mécanisme financier et sur les objectifs de réduction des émissions, deux points cruciaux qui seront inclus dans les engagements post-2012 du Protocole de Kyoto.
Toutefois, le Secrétaire Exécutif de la Convention-cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques, Yvo de Boer a décrit la première semaine de réunions comme “progressant bien” disant que ce serait seulement une question de temps avant que les différences se rapportant aux deux questions ne soient finalement arrangées.
“Le fait est qu’il y a moins de progrès sur le mécanisme financier, mais cela ne signifie pas que la question est difficile, mais simplement il n'y a pas eu assez de temps pour en discuter encore, ” a ajouté Yvo de Boer lors de sa conférence de presse du samedi.
Un progrès appréciable a été sur les trois composantes d'adaptation, atténuation et la technologie. En termes d’objectif de réduction d'émission, dit-il, la discussion était de savoir si les pays en développement devraient s’engager sur cette question. Les pays industrialisés doivent nécessairement mettre en œuvre la réduction obligatoire d'émission de gaz à effet de serre de dioxyde de carbone d'au moins 5 % par rapport au niveau de 1990 au cours de la période d'engagement allant de 2008 à 2012.
Il est très clair que les pays en développement ne sont pas enclins à prendre l’objectif de réductions d'émission de façon légalement obligatoire. Quelques Parties ont soulevé les questions de motivations à fournir aux pays en développement pour limiter l’augmentation d'émissions.
De Boer dit qu'il y avait aussi la question de savoir si des pays riches doivent se référer à l’objectif international légalement obligatoire au celui du niveau national.
“La situation, à ce moment, est que certains pays appellent à un objectif légalement obligatoire aux pays, tandis que d’autres appellent, pour limiter l’augmentation de l’émission dans les pays en développement, à la mise en place de motivation. Nous sommes en train de traiter une situation si incroyablement compliquée que je pense le conclu dans deux ans, va être très ambitieux, sans parler de réaliser ce type de résultats dans deux semaines. ”
Parmi les questions relatives au mécanisme financier, il y a les sources de financement et ceux qui devraient les gérer pour ce qui concerne l’adaptation et les efforts d’atténuation contre le changement climatique.
Les deux semaines de la Conférence de Bali, qui finit le vendredi prochain, attend pour conclusion des décisions clés, incluant le processus vers un engagement à long terme pour le post-2012, des actions pratiques sur l’adaptation, le transfert de technologie et une proposition de réduction des émissions dues à la déforestation dans les pays en développement (REDD) aussi bien que le mécanisme de marché de carbone.
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