Les pays en développement sont les plus touchés par les changements climatiques
Les populations les plus démunies des pays les plus pauvres du monde seront touchées en premier et le plus durement par les effets du changement climatique, à en croire l’édition 2008 d’Environment Matters, le rapport annuel d’analyse environnementale publié par la Banque mondiale.
Selon ce rapport, en raison de leur emplacement géographique, de la faiblesse de leur revenu, de leurs capacités institutionnelles, et du fait qu’ils misent davantage sur des secteurs vulnérables au climat tels que l’agriculture, les pays et les populations les plus pauvres (qui sont les moins responsables des changements climatiques et les moins en mesure d’y faire face) sont les premiers à souffrir et en passe de pâtir le plus de ce phénomène. Cela étant, l’adaptation aux changements climatiques peut par ailleurs contribuer à la réalisation des objectifs de développement des pays.
L’édition d’Environment Matters de l’année en cours traite essentiellement de l’urgente nécessité, pour les pays en développement, de commencer à s’adapter aux changements climatiques. D’éminents spécialistes du changement climatique et de l’environnement de la Banque mondiale ainsi que d’autres collaborateurs se livrent à une évaluation franche de l’état courant des connaissances sur les principaux sujets liés à l’adaptation, notamment la variabilité climatique, la biodiversité, les dimensions sociales et la sécurité des ressources hydriques, et ils formulent des recommandations concrètes sur la marche à suivre.
« Lutter contre les changements climatiques, c’est lutter pour le développement » , a déclaré Mme Katherine Sierra, Vice-présidente de la Banque mondiale chargée du développement durable. « En collaboration avec nos pays clients, nous allons de l’avant, énergiquement, avec la mise en œuvre de mesures d’adaptation qui permettent d’améliorer l’environnement local, de renforcer la capacité d’adaptation à la variabilité climatique actuelle et future et aux catastrophes naturelles, et d’encourager la diffusion de technologies novatrices ».
D’après cette publication, le changement climatique donnera l’occasion de réexaminer les pratiques courantes en matière de développement. Il ressort du rapport qu’avec des ressources supplémentaires, la lutte contre les changements climatiques peut stimuler l’adoption de pratiques améliorées de gestion des terres, de production d’énergie, de protection du littoral, etc., surtout dans les pays les plus pauvres.
Source : Banque Mondiale
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