Depuis 1990, l’Australie a diminué considérablement ses activités de déforestation par brûlis ce qui a conduit à une réduction notable des émissions de dioxyde de carbone attribuables à ces activités. Cependant les émissions liées à l’utilisation de combustibles fossiles ne cessent de croître. Le rapport prédit en effet que les émissions provenant de sources stationnaires telles que les centrales électriques au charbon et les installations industrielles devraient augmenter respectivement de 56% et 49% d’ici à 2012 par rapport aux niveaux de 1990. De plus, ces émissions devraient augmenter respectivement de 64% et 95% d’ici à 2020 par rapport aux niveaux de 1990. Les émissions produites par les moyens de transport devraient augmenter de 42% d’ici à 2012, et de 67% d’ici à 2020.
Le déclin de la déforestation pendant les quinze dernières années a donc permis à l’Australie de remplir ses engagements tout en augmentant ses émissions dans d’autres secteurs (industrie, transports, habitat, etc.).
Le Premier ministre australien, Mr Kevin Rudd a signé l’adhésion de son pays au protocole de Kyoto de réduction des gaz à effets de serre en décembre 2007. L’Australie est devenu membre à part entière du Protocole de Kyoto le 11 mars 2008, 90 jours après la réception de l’instrument de ratification par les Nations Unies.
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