La Francophonie s'est réunie, mercredi 8 octobre, dans le cadre d’un atelier du Forum mondial de la nature, pour discuter de "l'accès aux ressources génétiques et au partage des avantages ".  Des initiatives appuyées par IEPF/OIF ont souligné l'importance pour les pays de se doter de mécanismes juridiques de partage du savoir et des avantages entre les différentes parties prenantes : les communautés locales, la société civile, la recherche, les ministères et autres instances gouvernementales.

Quelques questions de réflexion pour poursuivre la démarche :

Le rôle des universités et des parlementaires dans ce processus ?  L'université s'exclue elle-même très souvent... demande des efforts de sensibilisation... afin que les universitaires soient partie prenante du processus et des mécanismes.  Aujourd'hui, les parlementaires en Afrique ont un rôle à jouer en tant que partenaire, ne les oublions pas.

Les ressources génétiques sont très souvent hors des parcs nationaux, comment en tenir compte ?  Il faut que la recherche s'implique pour contrer les OGM et tous les nouveaux types de manipulations génétiques.

La loi comme instrument juridique est souvent lourde car elle offre trop peu de possibilité de modification.  Peut-on mettre en place des instruments plus souples ?  des décrets.

L'intérêt pour les molécules bio actives est très intéressant.  Les pays doivent réfléchir à mettre en place des mécanismes de retour de financement dédié dans un fonds pour y rapporter des intérêts.

La Francophonie se doit de prendre une part plus importante au niveau international et au sein de l'UICN, " il faut que la Francophonie soit partout, conseil, commissions etc. "

" Nous sommes dans un processus d'apprentissage, nous sommes ouverts aux propositions... "  Message de l'IEPF, espérons qu'il soit entendu.

Monique Trudel pour IEPF

[CMN2008]