Les Bakas, dans l'est du Cameroun, se servent de caméras vidéo fournies par le PNUD et les partenaires du Fonds mondial pour l'environnement afin de documenter la façon dont les changements climatiques abîment les forêts où ils vivent. C'est ainsi, entre autres, que le PNUD aide les peuples autochtones, dont les représentants vont se retrouver au siège des Nations Unies à New York du 18 au 29 mai pour débattre de la mise en application de l'accord historique de 2007 concernant les droits des peuples autochtones.
Les Bakas, qui vivent dans les forêts d'Afrique centrale, ont créé une organisation appelée Okani (" Debout ! ") pour aider à former d'autres communautés dans l'art de filmer et de raconter une histoire, afin qu'ils puissent parler de leur vie. Leur premier film montre comment ils réagissent aux impacts du changement climatique et à la transformation brutale de leur habitat.
" Les arbres portent moins de fruits, le sol a perdu de son humidité, explique un chasseur-cueilleur devant la caméra. Les femmes bakas aiment pêcher. Cela fait partie de nos traditions. Mais le cours d'eau commence à s'assécher et les poissons meurent. La Terre a changé. "
Okani est l'un des nombreux projets permettant aux communautés autochtones, partout dans le monde, de s'armer de caméras pour exprimer leurs préoccupations. Cette initiative est financée par le Programme de microfinancements du Fonds pour l'Environnement Mondial (GEF-SGP), avec une aide du Programme mondial de renforcement des droits de l'homme du PNUD.
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