Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, au cercle polaire arctique afin d'y examiner la fonte des glaces due au changement climatique.
M. Ban s'était rendu en Antarctique, au pôle Sud, en novembre 2007 afin également d'y observer les effets des changements climatiques sur la fonte des glaciers.
Après sa visite au pôle Nord, le Secrétaire général se rendra à la Conférence mondiale sur le climat organisée à Genève par l'Organisation météorologique mondiale (OMM), suivie en septembre du Sommet sur le changement climatique à New York, préalable au débat général de l'Assemblée générale, qui réunira plus de 100 chefs d'Etat et de gouvernement.
Ces réunions sont destinées à susciter l'élan nécessaire pour aboutir à un nouveau pacte sur le climat à la Conférence sur les changements climatiques de Copenhague de décembre 2009.
Le Secrétaire général a mis l'accent, lors de sa conférence de presse mensuelle à New York, sur la nécessité d'aider les pays les plus pauvres et les plus vulnérables à s'adapter aux changements climatiques comme une composante essentielle du pacte sur le changement climatique.
" En Mongolie, le changement climatique est un danger clair et immédiat. Les trois-quarts de ses pâturages sont menacés de désertification. Sa culture et son économie sont menacés et risquent d'être engloutis par le sable. Les événements climatiques extrêmes deviennent bien trop communs ", a-t-il souligné. M. Ban vient d'effectuer une visite de plusieurs jours en Chine et en Mongolie, avec pour thème central l'impact du changement climatique.
" Un chef de communauté de bergers de la steppe mongole m'a rappelé que le changement climatique n'était pas un concept abstrait mais une dure réalité qui affecte les modes de vie ", a-t-il ajouté. La communauté que le Secrétaire général a rencontré lors de sa visite est en train de modifier sa gestion des terres, recourt à l'énergie solaire et tente de s'adapter, mais elle a besoin d'aide, a insisté M. Ban.
De manière générale, il a estimé que la planète avait les capacités, la technologie et l'argent pour affronter le changement climatique. "Mais à cause du manque de volonté politique, les dirigeants n'étant pas capables de voir au-delà de leurs frontières nationales, nous n'avons pas été en mesure de nous mettre d'accord sur le changement climatique", a-t-il regretté.
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Communiqué du PNUE (666 hits)