Les deux parties estiment que, dans la lutte contre le changement climatique, il faut s'en tenir au rôle de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements climatiques et du Protocole de Kyoto en tant que canal principal et au mandat de la " Feuille de Route de Bali ", et trouver une solution globale dans le cadre du développement durable. La Chine souligne qu'il ne faut pas réduire l'attention accordée au développement de l'Afrique sous prétexte de la lutte contre le changement climatique. Elle soutient les revendications légitimes de la partie africaine qui demande, entre autres, aux pays développés de lui fournir plus de soutiens financiers et de renforcer le transfert des technologies nécessaires, et entend intensifier sa coopération avec l'Afrique dans la lutte contre le changement climatique.
Les deux parties soulignent les mesures actives prises par elles pour lutter ensemble contre le changement climatique. La Chine a organisé des séminaires et des stages de formation pour les pays africains dans les domaines de la lutte contre le changement climatique, de la sylviculture, de l'utilisation des nouvelles énergies, de la gestion environnementale et de la prévention et du traitement de la pollution. Afin d'aider les pays africains à accroître leur capacité d'adaptation au changement climatique et à renforcer la protection de l'environnement, la Chine continuera à intensifier la formation des personnels africains et à élargir ses échanges et sa coopération avec l'Afrique dans ces domaines. Les deux parties proposent l'établissement d'un partenariat sino-africain pour la lutte contre le changement climatique et l'organisation de consultations de haut niveau irrégulières. Le gouvernement chinois décide de réaliser, dans les trois ans à venir, pour les pays africains 100 petits projets d'énergie propre (biogaz, énergie solaire et hydraulique), de forage de puits et d'adduction d'eau.
Nina Treu, IDDRI, pour l'IEPF[cdp15-cccc]
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