Pour le chef de l'Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), qui préside aussi le Groupe consultatif sur l'énergie et le changement climatique, les industries japonaises ont montré leur force dans la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre.
" A travers les transferts de technologies, le Japon peut donc jouer un rôle de meneur dans la résolution du problème mondial du réchauffement climatique ", a-t-il souligné, citant notamment l'exemple de l'efficacité énergétique des centrales à charbon nipponnes.
Avec plus de 2,5 milliards de personnes dépendantes de la biomasse dans le monde pour cuisiner et 1,6 milliard de personnes dépourvues d'accès à l'électricité, les systèmes de production d'énergie actuels ne permettent pas de répondre aux besoins des pays pauvres, a souligné Kandeh Yumkella.
" Cela nécessite des actions des secteurs publics et privés, mais aussi le développement d'une coopération qui au-delà des frontières ", a-t-il estimé, avant d'appeler la communauté internationale à harmoniser les standards techniques et industriels des produits et des équipements à forte consommation énergétique.
Chargé de promouvoir une croissance industrielle durable dans les pays en voie de développement et d'oeuvrer à l'amélioration des conditions de vie des pays les plus pauvres en mobilisant des ressources et des compétences internationales, l'ONUDI fait également la promotion d'un " agenda vert " au niveau international.
En avril, le Groupe consultatif sur l'énergie et les changements climatiques, dirigé aussi par Kandeh Yumkella, a publié un rapport dans lequel il réclament une nouvelle approche et un accès universel aux sources d'énergies modernes pour faire face aux défis posés par l'énergie, tout particulièrement en matière de changement climatique et de développement durable, en vue de la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement.
Communiqué de l'ONU (706 hits)