" La sauvegarde des corridors de migration internationale et des habitats transfrontaliers des tigres sera cruciale pour la protection de l'espèce ", a déclaré la Secrétaire exécutive de la Convention des espèces migratoires (CMS), Elizabeth Maruma Mrema. " La Convention est unique car elle fournit un cadre de travail pour protéger non seulement l'animal mais aussi son habitat ".
Les Etats participants ont adopté la Déclaration de Saint Petersburg qui constitue " un pas historique pour sauver le tigre d'Asie de la disparition ". L'objectif de la Déclaration est de protéger les habitats des tigres, mettre un terme au braconnage, en fournissant les ressources financières nécessaires pour la mise en oeuvre d'un plan d'urgence, a indiqué mercredi le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE).
En un siècle, le nombre de tigres est passé d'environ 100.000 à 3.500 actuellement. Selon le PNUE, trois sous-espèces de tigres ont déjà disparu et les six autres sont en danger. En dix ans le nombre de tigres a diminué de 40% à cause de l'activité humaine notamment la destruction de son habitat, le braconnage et le commerce illégal de l'animal, a précisé le PNUE.
Le tigre étant au sommet de la chaîne alimentaire, il a un rôle décisif dans le maintien de la biodiversité. " Cet effort concerté n'est pas seulement vital pour maintenir la biodiversité et l'environnement, les populations vont également bénéficier de l'accès aux ressources ", a souligné Stanley Johnson, l'ambassadeur de la CMS durant ce Forum.
Les 13 pays présents au Forum et abritant des tigres d'Asie sont la Bangladesh, le Bhoutan, le Cambodge, la Chine, l'Inde, l'Indonésie, le Laos, la Malaisie, le Myanmar, le Népal, la Russie, la Thaïlande et le Viet Nam.
Communiqué de l'ONU (980 hits)
Remarques de John E. Scanlon, Secrétaire général de la CITES, prononcées lors de la séance sur le commerce illégal des tigres du Forum international sur le tigre (823 hits)