Le compte à rebours a commencé ici à Durban pour la clôture de la conférence et les séances de négociation de l'Indaba sont entrées dans une phase de haut niveau critique, un observateur a noté que la question qui se pose maintenant est de savoir si un écart politique viendrait s'ajouter aux écarts sur l'ambition, le financement et la mise en oeuvre. Les hôtes Sud-Africains ont présenté des variations du "grand tableau" montrant comment les ministres pourraient "fusionner et assortir" les options de manière à livrer une deuxième période d'engagement sous le Protocole de Kyoto et établir les étapes vers un éventuel nouvel instrument juridiquement contraignant en vertu de la Convention, ou d'autres alternatives pour mettre en oeuvre le Plan d'action de Bali et les Accords de Cancun. "On leur a mis du pain sur la planche", a déclaré un délégué en chef, tandis qu'un autre a commenté qu'avec la crise financière actuelle et la lenteur des négociations sur le Fonds vert pour le climat, il n'y a peut-être pas assez de "carottes" pour que les grands pays en développement changent leurs positions tranchées. Une position importante dans le processus de négociations, celle de la Chine, a été largement anticipée suite à une certaine confusion sur sa référence à la "clarification des engagements." Un observateur a noté que la comparabilité des engagements pris par les pays développés et les grands émetteurs sera pour les ministres, le défi le plus dur, une question qui pourrait ne pas être résolue à cette réunion. L'on s'attend à assister, au cours des dernières 48 heures et plus de négociations, à un processus ministériel de prise de décisions politiques associé à une frénésie de réunions parallèles sur des dizaines de questions techniques en suspens.
Ange David BAIMEY, pour l'IEPF
[COP17-climat]
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