Mardi 31 janvier, lors d'une
conférence à Paris organisée par le gouvernement français et intitulée " Vers
une nouvelle gouvernance mondiale pour l'environnement ", le Président de l'Assemblée
générale des Nations Unies Nassir Abdulaziz Al-Nasser a estimé qu'il était
nécessaire de consolider la gouvernance internationale sur les questions liées
à l'environnement.
Selon lui, " [l]a réforme institutionnelle sur l'environnement s'impose de
façon impérative". Il insiste sur la nécessité d'élaborer une vision à long
terme et d'aboutir, à l'issue de la conférence Rio+20, " à une
architecture institutionnelle forte qui soutienne une meilleure intégration des
trois dimensions du développement durable, à savoir la protection économique,
sociale et environnementale tout en prenant en compte les nouveaux
problèmes ".
Enfin, il a également insisté sur l'importance du rôle des organisations non gouvernementales et des acteurs de la société civile qui font un grand nombre de recommandations pour améliorer les structures de prises de décisions, pour renforcer la cohérence et la transparence et pour faire participer davantage les citoyens au développement durable.
[PROCESSRIO2012]