" Il convient, avant tout, de repenser fondamentalement notre modèle économique et de forger de nouveaux outils tels que les politiques et les stratégies économiques vertes. ", a souligné M. Ban, en citant sept de ces domaines.
Tout d'abord, l'économie verte doit être en mesure de générer des emplois décents, en particulier pour les quelque 80 millions de jeunes qui arrivent chaque année sur le marché du travail. Il faut également garantir des filets efficaces de protection sociale, puisque le progrès social et la création d'emplois exigent, selon M. Ban, une action solide en matière d'éducation.
Le Secrétaire général a ensuite mis l'accent sur la nécessité d'améliorer la sécurité alimentaire et l'agriculture durable et d'oeuvrer en faveur d'un objectif " faim zéro " ou " sécurité alimentaire pour tous ". De même, il faut assurer un meilleur accès universel à des sources d'énergie plus efficaces et plus propres.
Il faudrait en outre prendre des mesures vigoureuses pour permettre un accès universel à l'eau potable et à l'assainissement, objectif étroitement lié à la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) relatifs à la santé et à la réduction de la pauvreté. Rio+20 devrait de surcroit définir une ligne politique sur la voie de l'utilisation durable, de la gestion et de la conservation des océans, a estimé M. Ban.
" Nous avons besoin d'institutions en mesure d'appuyer efficacement le développement durable à tous les niveaux ", a souligné M. Ban. " Tout en renforçant le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), les gouvernements devraient décider du cadre institutionnel adéquat pour faire progresser l'ordre du jour du développement durable et offrir un espace à la société civile, aux autorités locales et au secteur privé ".
Enfin, le Secrétaire général a précisé qu'il est possible de contribuer à établir des objectifs de développement durable qui se fondent sur les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) et les renforcent.
Communiqué de l'ONU (569 hits)