" Notre monde se trouve face à une réalité de plus en plus complexe, avec plus de chômage, des inégalités croissantes et les dangers de plus en plus réels causés par les changements climatiques ", a déclaré M. Ban.
" Beaucoup de gens sont désillusionnés par l'ordre établi, il y a un manque de confiance dans les institutions et la perception générale est que les intérêts des élites sont systématiquement favorisés. Nous devons créer un programme commun qui permette d'établir durablement la paix, la prospérité, la liberté et la justice ", a-t-il ajouté.
La communauté internationale dispose d'une opportunité importante le mois prochain lorsque les dirigeants du monde se réuniront à Rio de Janeiro au Brésil pour la conférence de l'ONU sur le développement durable (Rio+20).
" En 2030, nous auront besoin de 50% de nourriture supplémentaire, 45% d'énergie et 30% d'eau en plus et de millions de nouveaux emplois décents. Ces défis sont liés entre eux. Nous devons commencer à les relier au sein de nos politiques et nos programmes ", a préconisé M. Ban.
Pour cela, il faudra repenser la façon dont nous concevons la croissance dynamique pour le bien-être des générations futures. La conférence de Rio sera l'occasion d'établir un nouveau paradigme de croissance, basé sur ce qui fonctionne et en rejetant ce qui ne fonctionne pas.
" J'encourage tous ceux qui se réunissent à Astana à travailler pour trouver des solutions qui peuvent nous aider à ce que nos efforts collectifs soient récompensés ", a conclu le Secrétaire général.
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