Le Directeur exécutif du PNUE, Achim Steiner, a rappelé que le tourisme, qui représente le secteur économique le plus important du monde, avec 11% du PIB et 8% des emplois de la planète, peut devenir un moteur du développement durable à condition qu'il ait un impact positif sur l'environnement et le tissu social des pays d'accueil.
Introduit en Équateur, au Costa Rica, dans les territoires et départements d'Outre-mer de la France, ainsi qu'en Afrique du Sud, le " passeport vert " est un document qui contient des conseils à l'intention des touristes pour assurer que leurs vacances et leurs voyages ont un impact positif et contribuent au développement durable.
" Nous sommes ravi de participer à la campagne brésilienne du " passeport vert ". Dans quelques semaines, des milliers de personnes se rendront à Rio pour le Sommet de Rio+20 et en 2014, le pays accueillera la Coupe du monde de football, suivie des jeux olympiques d'été en 2016. Le soutien brésilien à l'initiative peut influencer les choix d'un grand nombre de visiteurs dans l'une des plus importantes destinations touristiques du monde ", a déclaré M. Steiner en présence de la Ministre de l'environnement du Brésil, Isabella Teixeira.
Mme Teixeira a souligné l'importance de promouvoir les messages et les idées du développement durable auprès du plus grand nombre afin d'influencer l'opinion publique et initier un changement dans les mentalités et les comportements.
Un grand nombre d'activités et d'évènements auront lieu au Brésil pour célébrer la Journée mondiale de l'environnement qui a lieu chaque année le 5 juin. Tous auront pour objectif de faire comprendre aux gens que chacun est concerné par les questions d'environnement et chacun peut contribuer au développement durable.
Le Brésil a lancé plusieurs initiatives à l'occasion de la journée et en préparation du Sommet Rio+20. Le ministre du tourisme Gaston Vieira qui était lui aussi présent lors du lancement de l'initiative du " passeport vert ", a annoncé qu'il avait entamé des discussions avec le secteur hôtelier afin d'identifier des façons de réduire la consommation d'électricité et l'empreinte carbone.
Le gouvernement brésilien a également annoncé la fermeture de la plus grande décharge de l'Amérique latine de Gramacho à proximité de Rio de Janeiro et le transfert des détritus non-recyclables vers un site moderne plus sûr.
Communiqué de l'ONU (738 hits)