Allocution de Son Excellence Ali Bongo Ondimba, Président de la République gabonaise.
M. ALI BONGO ONDIMBA, Président du Gabon, a affirmé que les promesses faites en 1992, lors du Sommet de la Terre, ne s’étaient pas concrétisées. Le Chef de l’État gabonais a expliqué qu’il avait été élu en 2009 sur la base d’un programme reposant sur le développement durable. Depuis le Sommet de la Terre, le Gabon s’est efforcé de créer un cadre institutionnel pour le développement durable. Au niveau législatif, une loi a été adoptée pour que les plans de gestion durable deviennent obligatoires pour toutes les concessions forestières. Une législation sur les moyens de mise en œuvre a été instaurée et prévoit notamment la création d’un registre de crédits de développement durable. Si le Gabon a fait, depuis 20 ans, des efforts précieux, il reste encore beaucoup à faire, a-t-il concédé.
Le Président du Gabon a mis l’accent sur la nécessité de « renouveler notre engagement politique à agir en faveur du développement durable ». « Il ne faut pas poursuivre sur la voie des engagements non honorés lorsque tant de monde se tourne vers nous », a-t-il dit. Le Président Bongo a également plaidé en faveur d’une transformation du Programme des Nations Unies pour l’environnement, afin qu’il devienne une organisation à part entière, dont le siège serait à Nairobi. Il a lancé un « appel à tous » en vue d’agir de manière déterminée tout en ayant à l’esprit une vision, dans un souci de solidarité internationale, et en respectant le principe de responsabilité commune.
Source : ONU
[PROCESSRIO2012]
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