Pendant une réunion organisée par ONU-Femmes, entité présidée par l'ex-présidente du Chili Michelle Bachelet, la présidente brésilienne Dilma Rousseff a admis en toute fin de Sommet que le Brésil avait retiré la mention "droits reproductifs" du brouillon final de l'accord issu de la conférence de l'ONU sur le développement durable Rio 20 qui s'est tenue à Rio, au Brésil.
Le Vatican, en tant qu'observateur, la Russie, le Honduras, la République dominicaine, le Nicaragua, le Chili, la Syrie, l'Egypte, et le Costa Rica notamment avaient fait pression pour le retrait de cette mention aux prétextes qu'ils ne comprenaient pas le rapport entre droits reproductifs des femmes et développement durable, que cette notion allait à l'encontre de législations et constitutions nationales et qu'ils devaient protéger les droits des enfants à naître et le droit à la vie.
D'autres pays comme la Bolivie, le Pérou, l'Uruguay, le Mexique, la Norvège, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, le Canada, la Suisse, les Etats-Unis et l'Islande se sont dits favorables au terme droits reproductifs, arguant notamment que les droits de reproduction sont essentiels à l'autonomisation des femmes et à leur capacité de participer au développement durable, que tout autre choix de langage serait un pas en arrière et qu'il existe un lien fort entre droits des femmes, développement durable et égalité des sexes.
De nombreuses associations ont regretté le silence de l'Union européenne sur le sujet.
Rachel Moreno, collaboratrice Brésil, ÉGALITÉ