C'est le chiffre donné par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), ce 23 octobre 2013. Et d'après l'organisme spécialisé des Nations Unies, la tuberculose, en dépit de sa régression (1,4 million de mort en 2011), reste "un problème de santé majeur''. Car, l'infection occupe la deuxième place après le VIH/Sida. Les pays pauvres paient le plus lourd tribut des ravages du bacille de Koch.
Dans son rapport annuel, l'OMS relève que près d'un tiers des cas estimés par les experts ne sont toujours pas signalés. "Nous devons aller à la recherche de ces cas. Ce sont souvent des personnes vulnérables, des déplacés, des migrants", a relevé Karin Weyer, une experte de l'OMS. Ces cas qui représentent 76% résident en Inde, Afrique du Sud, Bangladesh, Pakistan, Indonésie, Chine, RD Congo, Mozambique, Nigeria, Éthiopie, Philippines et Birmanie.
Au demeurant, bien que le nerf de la guerre fasse encore défaut, les responsables de l'OMS se félicitent du net recul de la maladie. La bédaquiline venue renforcer l'arsenal thérapeutique dont dispose les médecins pour lutter contre la tuberculose multirésistante, depuis fin 2012, y est pour beaucoup.
D'après l'organe onusien, si l'objectif de réduire de moitié (entre 1990 et 2015) la mortalité liée à la tuberculose est à portée de main au niveau mondial, l'Afrique et l'Europe n'y parviendront pas. Pis encore, selon les experts, aucun vaccin ne devrait être disponible avant 2025.
Source : who.int
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