Avec un bilan épidémiologique de 119.380.722 cas de personnes infectées pour 2.645.782 morts (dernier pointage de ce 12 mars 2021), l’épidémie du coronavirus demeure la menace sanitaire la plus préoccupante à travers le monde. Après une accalmie relative observée en fin d’année dernière, la pandémie est repartie de plus belle avec l’apparition de nouvelles mutations notamment le variant britannique, le variant sud-africain et le variant brésilien. Plus d’un an après sa découverte, ce virus continue d’entraîner d’énormes bouleversements au sein de la société. Les pratiques et usages jadis observables au sein des populations ont connu d’importants changements qui ne sont pas sans conséquence pour les individus et en particulier les enfants.
Dans son article publié ce 11 mars 2021 sur son site internet, l’UNICEF défend que les changements sociaux imposés par le covid-19 pourraient énormément impactés les enfants. Pour illustration, cette organisation onusienne en charge de l’enfance, relève l’augmentation enregistrée en 2020, du nombre d’enfants affamés, isolés, maltraités et anxieux du fait de la pandémie du coronavirus. Au courant de la même année, la présence de ce virus a diminué de manière drastique l’accès des enfants à l’éducation, aux possibilités de socialisation et à des services de santé à l’instar des services de vaccination de routine. Au moins un élève sur trois n’a pas pu accéder à l’enseignement à distance pendant la fermeture des écoles ; rapporte pour le décrier l’UNICEF. Une situation qui inquiète cette organisation internationale qui craint d’impacts néfastes importants dans le développement des enfants du fait des mutations sociales imposées par la maladie. « Tout indique que les enfants subiront les séquelles de la pandémie pendant les années à venir » s’inquiète Henrietta Fore, directrice générale de l’UNICEF.
Un avenir sombre ?
Les projections faites par l’UNICEF ne sont guère reluisantes. D’après cette institution internationale, le coronavirus pourrait entraîner une augmentation de la pauvreté des enfants d’environ 15% soit près de 140 millions d’enfants supplémentaires qui vivront au dessous du seuil de la pauvreté. L’organisation craint également une hausse des risques de mariage pour les filles les plus vulnérables. Selon ses estimations, près de 10 millions de mariages d’enfants supplémentaires pourraient avoir lieu avant la fin de la décennie ; une situation qui pourrait saper tous les progrès déjà enregistrés par l’organisation en matière de lutte contre les mariages d’enfants ou mariages précoces. Comme autre probable impact, l’UNICEF redoute également une affectation de la santé mentale des enfants.
Crédit photo : UNICEF
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