Cet outil gratuit, dynamique et ouvert à tous réunit pour la première fois les dernières technologies et données satellitaires, les données ouvertes, et celles issues des contribuables garantissant ainsi l'accès à une information actualisée et fiable sur les forêts.
Gouvernements, entreprises, militants, communautés et citoyens pourront tous désormais surveiller et fournir des informations concernant l'évolution de la couverture forestière à travers ce site internet en temps quasi-réel.
Les partenaires espèrent ainsi pouvoir améliorer la gestion des forêts afin de mieux les protéger, sachant que selon les données de l'Université de Maryland et Google, 230 millions d'hectares de couverture boisée ont été perdue entre 2000 et 2012, soit l'équivalent de 50 terrains de football de forêt perdus par minute, chaque jour pendant 12 ans.
Les pays dont la perte de la couverture arborée est la plus élevée sont : la Russie, le Brésil, le Canada, les États-Unis et l'Indonésie.
GFW aura également des répercussions profondes dans le milieu industriel, permettant aux institutions financières de mieux évaluer si les compagnies dans lesquelles elles investissent, intègrent les politiques de sauvegarde des forêts de façon adéquate. Les acheteurs des principaux produits tels que l'huile de palme, le soja, le bois et la viande de boeuf pourront mieux contrôler le respect des lois et des normes de durabilité. Enfin, les fournisseurs pourront pour leur part démontrer avec crédibilité que leurs produits sont "libre de déforestation " et produit légalement.
GFW peut aider d'autres utilisateurs, à l'instar des communautés indigènes qui peuvent télécharger les alertes et les photos lorsqu'un chevauchement apparait sur leurs terres ; et les ONG peuvent identifier les points névralgiques de déforestation, mobiliser l'action et collecter les preuves pour tenir les gouvernements et les compagnies responsables. De même, de nombreux gouvernements tels que ceux de l'Indonésie et de la République Démocratique du Congo, accueillent favorablement Global Forest Watch, car il peut les aider à concevoir des politiques plus adéquates, promouvoir l'application de la législation forestière, détecter le déboisement illégal, gérer les forêts de manière plus durable, et atteindre les objectifs relatifs à la conservation et au climat.
Extrait sonore Radio ONU : Matthew Steil, Directeur du programme forestier en Afrique centrale de World Resources Institute ; propos recueillis par Cristina Silveiro (545 hits)
Communiqué du PNUE (574 hits)