Activité économique qui entraîne une amélioration du bien-être humain et de l’équité sociale tout en réduisant les risques environnementaux et la pénurie de ressources qui sont essentiellement tarissables, l'économie verte génère des emplois qui ne répondent pas généralement à même finalité : des métiers verts et métiers verdissants
Un métier vert est un celui dont la finalité et les compétences mises en œuvre contribuent à mesurer, prévenir, maîtriser, corriger les impacts (négatifs) et les dommages sur l’environnement. Autrement dit, c’est un emploi à finalité environnementale. Par exemple, un garde forestier, un agent d’entretien des espaces naturels, un garde du littoral, agent de déchetterie ou encore chef un exploitant de station d'épuration, un égoutier, un technicien de la police de l’eau ou de l’énergie…
En revanche, un métier verdissant est celui dont la finalité n’est pas véritablement environnementale, mais qui intègre de nouvelles compétences visant à prendre en compte de façon significative et quantifiable la dimension environnementale. En d’autres termes, les compétences d’un métier verdissant sont amenées à évoluer afin de prendre en compte les enjeux environnementaux. Il s’agit, entre autres, de l’architecte, du jardinier, du poseur en isolation thermique, du responsable logistique ou du responsable de centre de loisirs.
Le verdissement des emplois participe davantage de la démarche (volontaire ou contraignante) économique qui vise à protéger l'environnement. Les professionnels des métiers verdissants occupent des fonctions beaucoup plus variées que les métiers verts, liées notamment à l’agriculture et la sylviculture, l’entretien des espaces verts, l’industrie, le tourisme, l’animation, la recherche, les achats…