Entre le 16 et le 20 juin dernier, se tenait, à Montréal, au Canada, la cinquième réunion du Groupe de travail à composition non limitée sur l’examen de l’application de la Convention (GTEA-5).
Parmi les nombreux points à l’ordre du jour, les points qui ont fait l’objet de plus de discussions concernaient la mise en œuvre du Plan stratégique 2011-2020 pour la diversité biologique et particulièrement :
Tout en constatant les progrès réalisés dans la mise à jour et la mise en œuvre des SPANB de nombreuses Parties, les délégués ont rappelé l’importance de la coopération et du partage des bonnes pratiques pour aider les États éprouvant des difficultés à actualiser leurs SPANB. À l’issue de la réunion du GTEA-5, un projet de recommandation qui sera présenté pour adoption à la CdP-12 a été adopté. Ce projet rappelle la nécessité pour toutes les Parties d’examiner, d’actualiser et de réviser leurs SPANB le plus rapidement possible, ainsi que d’en assurer la mise en œuvre promptement. Un autre projet de recommandation invitera quant à lui les Parties présentes à la CdP-12 à partager toutes les initiatives de renforcement des capacités et les bonnes pratiques permettant l’actualisation des SPANB des pays en développement, à communiquer entre elles pour définir les besoins en terme de coopération technique, scientifique et de transfert de technologies et à mettre sur pied des centres d’échange nationaux, en plus du centre d’échange central, pour parvenir à ces fins.
Dans un autre point inscrit à l'ordre du jour de la réunion du GTEA-5, les participants ont examiné les progrès réalisés dans la mise en œuvre de la stratégie de mobilisation des ressources adoptée à Bonn lors de la CdP-9 et du mécanisme de financement adopté à Hyderabad lors de la CdP-11. Concernant la stratégie de mobilisation des ressources, faute d’entente sur la définition précise d’objectifs définitifs concernant la mobilisation des ressources à faire adopter à la prochaine session de la Conférence de Parties, la recommandation formulée par le GTEA-5 contient deux alternatives qu’il conviendra aux Parties d’examiner et sur lesquelles elles devront se mettre d’accord lors de la CdP-12. Néanmoins, les deux alternatives de la recommandation du GTEA-5 convergent sur deux sujets :
-la nécessité de mobiliser de ressources financières nationales « afin de réduire considérablement l’écart entre les besoins identifiés et les ressources disponibles au niveau national », et
-l’impératif de doubler les flux internationaux de ressources financières destinés à la biodiversité des pays en développement.
Les discussions relatives au mécanisme de financement ont porté principalement sur l’examen de son efficacité. Un rapport indépendant concernant le quatrième examen de l’efficacité du mécanisme de financement de la Convention a été soumis aux Parties présentes au GTEA-5, ce qui leur a fourni les informations nécessaires pour qu’elles adoptent un projet de recommandation qui sera soumis à la CdP-12 pour adoption. Cette recommandation souligne la nécessité d’améliorer l’efficacité du mécanisme de financement de la Convention, quiest géré par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) –
Les Parties examineront les questions relatives au financement du Protocole de Nagoya, lors de la prochaine Conférence des Parties qui se réunira en tant que Réunion des Parties (MOP-1), en marge de la CdP-12, à Pyeongchang, du 13 au 17 octobre prochain.
Pierre WOITRIN et Issa BADO.
N.B: La présente dépêche sera reprise dans le prochain numéro d'Objectif Terre.
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