Un rapport des Nations Unies présenté mercredi affirme que l'économie mondiale pourrait perdre jusqu'à 1000 milliards de dollars par an d'ici la fin du siècle si des mesures urgentes ne sont pas prises pour arrêter l'acidification des océans.
Ce chiffre reflète les pertes pour les industries qui dépendent des récifs coralliens, qui sont parmi les organismes les plus vulnérables à l'acidification. Les coûts financiers et environnementaux globaux sont encore incertains, indique le rapport, qui est une mise à jour de la synthèse de l'impact de l'acidification des océans sur la biodiversité marine.
Le rapport a été rédigé par le secrétariat de la Convention sur la diversité biologique (CDB) et présenté lors de la 12e réunion de la Conférence des Parties à la CDB (CdP-12) qui a lieu actuellement à Pyeongchang, en République de Corée.
« Lorsque les écosystèmes cessent de fonctionner normalement, ils offrent moins de services essentiels et moins d'avantages. Dans le cas des récifs coralliens, ces systèmes sont essentiels pour les moyens de subsistance dans de nombreuses régions du monde qui seront considérablement affectées », a déclaré le responsable des questions de la biodiversité à l'UNESCO, Salvatore Arico.
L'acidification des océans est due à la baisse du pH des océans de la planète, causée par une augmentation des émissions de dioxyde de carbone à cause de l'activité humaine. Le rapport souligne que ce phénomène se produit à des niveaux sans précédent, menaçant la biodiversité marine avec des conséquences désastreuses pour les autres espèces, dont les humains.
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