Une entreprise malgache, une association française et une organisation non gouvernementale américaine ont été récompensées en recevant le « Prix Green Star » pour leurs remarquables efforts face aux urgences environnementales, a indiqué le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA).
Les Prix Green Star sont attribués tous les deux ans par l'OCHA, l'organisation non gouvernementale Green Cross International (GCI), et le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE).
Dans la catégorie « Préparation et Prévention », l'entreprise malgache d'extraction et de raffinage Ambatovy a été récompensée pour avoir mené, en 2014, la décontamination de réservoirs gravement corrodés par l'ammoniac, abandonnés dans une zone densément peuplée pendant presque 30 ans, et pour avoir ainsi réduit le risque et évité une potentielle urgence chimique.
Dans la catégorie « Réponse », le Centre français de documentation, de recherche et d'expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux (CEDRE) a été récompensé pour son expertise et son soutien précieux à la suite des marées noires côtières et marines aux Philippines et au Bangladesh en 2013 et 2014. Le CEDRE a conseillé les autorités sur l'utilisation optimale des ressources disponibles pour réagir au mieux face à la pollution par les hydrocarbures, de manière à éviter les impacts négatifs sur l'environnement et sur les moyens d'existences locaux, comme la pêche.
Enfin dans la catégorie « Environnement et action humanitaire », la Commission des femmes pour les réfugiés (Women's Refugee Commission - WRC), créée aux Etats-Unis, a été récompensée pour avoir mis à l'ordre du jour de l'agenda humanitaire les combustibles nécessaires à la cuisine, à travers l'initiative « Accès Sûr aux Combustibles et à l'Energie » (SAFE).
En situation de déplacement, les rations alimentaires doivent généralement être cuites avant d'être consommées, mais les combustibles pour cuisiner sont rarement fournis. Femmes et filles doivent ramasser du bois, s'exposant souvent à un risque de violence. L'initiative SAFE associe des technologies perfectionnées et d'autres combustibles de manière à mieux protéger les femmes et les filles tout en répondant aux besoins énergétiques des populations déplacées.
« Ces trois organisations ont toutes démontré de remarquables réussites dans la sensibilisation, le renforcement des compétences, et la réponse efficace aux urgences environnementales », a souligné l'OCHA dans un communiqué de presse.
Communiqué de l'ONU (670 hits)