Débat intéressant au Forum Politique de Haut Niveau sur le développement durable à New York lundi 29 juin sur le rôle de la science et la réalisation des Objectifs de développement durable. Le rapport mondial sur le développement durable a été présenté et largement commenté. Ce travail réunit la contribution de plus de 500 scientifiques et experts des Nations-Unies.

Le débat a porté notamment sur la nécessité de mettre en place des démarches intégrées entre la recherche et les décisions politiques. Un consensus aussi sur la nécessité de recherches interdisciplinaires entre les sciences naturelles et sociales. Comme les scientifiques travaillent aux frontières du savoir ils devraient permettre aux décideurs politiques de mieux gérer les incertitudes. Il est nécessaire d’établir un écosystème dialogue science politiques, incluant les grands groupes représentants la société civile. Les scientifiques revendiquent un rôle de conseillers et pas celui de simples observateurs.

William Colglazier a proposé quatre rôles distincts pour la science : identifier le défis, contribuer à changer la donne, permettre le suivi des progrès, et contribuer de nouvelles solutions innovantes.

Il considère qu’il est nécessaire de changer la définition de Brundtland et changer les aspects négatifs « ne pas compromettre l’avenir des générations future » pour donner un avenir plus positif et mais leur céder une société de la connaissance, capable de gérer les ressources humaines et l’éducation…

Pour Lucilla Spini considère que ce processus de Rapport devrait aboutir pour le développement durable à ce que fait le GIEC pour le climat.

Dans les débats un rythme de rapport tous les 4 ans a été avancé. Certains prônaient au contraire une exploitation des rapports annuels des pays sur la mise en œuvre des ODD.